Symbole fortement représenté dans l'ensemble des arts, l'âne, au grand étonnement de certains, présente de nombreuses similitudes avec l'être humain: il pense, apprécie ou pas, est content ou non, peut ou non s'adapter à une nouvelle situation, prend des initiatives...
L'âne déteste la solitude et vit en groupe. Mais au sein de celui-ci, chaque âne décide pour lui-même. Un âne ne supporte pas les gens autoritaires. Et quand il a une idée en tête, il mettra tout en oeuvre pour la réaliser. Derrière ce trait volontaire, se cache un vrai gentil. Doux et d'un naturel placide, l'âne s'énerve rarement.
L'âne est très curieux, mais prudent. Grâce à son excellente mémoire, il apprend vite. S'il a de l'amour propre, il est capable de bouder, de se vexer. Cependant, certains ânes ont de l'humour et s'amusent à nous faire des blagues.
Le cri de l'âne est le braiment, le fameux « hi-han ». L'âne brait pour saluer, parce qu'il a faim ou qu'il n'est pas content, ou lors de l'accouplement. Il s'exprime également par des gémissements, des grognements, des soupirs ou des soufflements, et beaucoup par le langage corporel : frottements et mordillements affectueux, regards menaçants, oreilles couchées et fouettement de la queue en signe d'agressivité.
C'est un bon gardien et il n'a pas son pareil pour donner l'alerte lorsque quelque chose cloche dans son environnement en poussant son fameux cri, le braiement, qui se fait à l'aide des narines, l'âne ne possédant pas de cordes vocales. Il y a autant de braiements différents que d'ânes.